Médiation et entreprises - Nouvelle publication

Responsables scientifiques :

• Gulsen Yildirim est Maître de conférences HDR en Droit privé à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Limoges, directrice exécutive du CREOP (Centre de Recherches sur l'Entreprise, les Organisations et le Patrimoine ; EA 4332).
• Isabelle Sauviat est Maître de conférences en Sciences de gestion à l'IAE de Limoges, membre du CREOP.Romain Dumas est Maître de conférences HDR en Droit privé à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Limoges, Directeur adjoint du CREOP.

"La médiation, mode alternatif de résolution des différends, est un mécanisme désormais bien connu en Droit. L'entreprise apparaît comme l'un des lieux privilégiés de son application et ce, qu'il s'agisse d'aplanir un différend tant dans ses relations internes qu'externes. Toutefois, à la différence du Droit, le concept de médiation apparaît beaucoup moins familier en Sciences de gestion. C'est cette interaction singulière entre Droit et Gestion qui permet de mesurer la place réelle de la médiation dans les entreprises et les organisations. Entre acclimatation à parfaite et hostilité, un équilibre est possible afin qu'elle devienne un outil efficace."

Extrait d'un article rédigé par Sylvie Cartoux, chargée de mission à l'Aract Nouvelle-Aquitaine.

"L’ARACT Nouvelle-Aquitaine ne réalise pas de médiation en entreprise, telle qu’elle est définie stricto sensu par les experts. En revanche, les intervenants que nous sommes oeuvrons à la (re-)construction durable des relations collectives de travail, dans une volonté de performance partagée et de qualité de vie au travail. C’est même « l’ADN » de  notre réseau : améliorer les conditions de réalisation du travail via un dialogue social et professionnel constructif... Le réseau Anact-Aract focalise sa démarche en entreprise sur le travail, sa mise en débat par les acteurs internes de l’organisation (pairs, collègues, managers et/ou représentants du personnel…) : identifier ensemble ce qui fait ressources et freins au travail et dans le travail, confronter les différents points de vue d’analyse, consolider des repères convergents des situations, dégager collectivement de nouvelles perspectives centrées sur le travail de qualité actuel et en devenir... Ainsi, nous posons l’hypothèse que la meilleure prévention (primaire, secondaire) des risques de situations de travail dégradées repose grandement sur la capacité d’une organisation à développer du pouvoir d’agir au travail, collectivement et individuellement."
En savoir plus sur l'ouvrage