TMS... De quoi parle-t-on ?

Publié le : 13/02/2017

Les troubles musculosquelettiques correspondent aux pathologies des tissus mous (tendons, gaines synoviales, bourses séreuses, nerfs) situés à la périphérie des articulations (os, cartilage).

La douleur en est l'expression la plus manifeste, associée le plus souvent à une gêne fonctionnelle, parfois invalidante (activités professionnelles et privées).
Les TMS sont des maladies qui peuvent se situer au niveau des membres supérieurs (épaule, coude, poignet), inférieurs (genou, cheville) et à hauteur de la colonne vertébrale.

Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie professionnelle reconnue la plus répandue. Les tendinites de l'épaule (tendinopathie de la coiffe des rotateurs) et du coude (épicondylite), les lombalgies, dorsalgies et cervicalgies sont également des formes courantes de la maladie.

Quand apparaissent ces TMS ?

Les TMS surgissent lorsque les contraintes subies par les articulations sont excessives au regard des capacités fonctionnelles des personnes.
Les connaissances scientifiques sur les facteurs de risque et sur le rôle déterminant du travail dans le développement des TMS sont aujourd'hui bien établies et partagées par tous les préventeurs. Même s'il convient de tenir compte des caractéristiques individuelles des salariés (âge, état de santé, histoire individuelle,...), les TMS résultent principalement d'une exposition (durée, répétitivité) à des postures et angles articulaires extrêmes, à des efforts excessifs qui peuvent parfois êtes combinés à des facteurs aggravants tels que le froid, les vibrations, etc.

Les phases de récupérations – c'est-à-dire lorsque les articulations ne sont pas sollicitées au-delà de leurs capacités – sont primordiales pour faciliter les mécanismes d'autoréparation et ainsi prévenir les TMS.

 

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